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Le sang des communistes : les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée, automne 1941
Jean-Marc Berlière , Franck Liaigre
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes derniers moments des «27 de Châteaubriant» montrent un grand souci de leur mémoire et de l'image qu'ils vont laisser. Leurs dernières paroles, les mots qu'ils écrivent à leurs proches, les inscriptions gravées sur les planches des cloisons de la baraque no 6 où ils furent rassemblés dans l'attente de leur supplice, tout atteste cette volonté que leur mort «serve à quelque chose», comme l'écrit Guy Môquet. On le sait, cet ultime message allait être entendu par un parti communiste qui n'a jamais cessé d'utiliser son martyre et celui de ses compagnons à des fins intéressées. Mais ce livre est fait pour dire l'histoire - la générosité, les illusions, le sacrifice - d'autres garçons également fusillés, et pourtant absents des commémorations. Une poignée de jeunes et d'adolescents utilisés, sacrifiés, abandonnés, rejetés, traqués, interrogés, assassinés, mais encore oubliés, effacés de l'histoire ou calomniés. Un livre qui rend leur réalité complexe à des événements occultés, triturés, dénaturés, exploités, détournés... Un livre qui entend restituer aux jeunes communistes combattants des Bataillons de la jeunesse la réalité de leur engagement avec ses difficultés, ses contradictions, ses illusions, sa générosité... Un livre qui montre que ces fusillés que le parti n'honore ni à Châteaubriant ni ailleurs ont fait ce que les 27 n'avaient pas fait. Ils ont, eux, franchi ce pas que le parti communiste, dans une curieuse gymnastique chronologique et géographique, tait ici (Nantes, Bordeaux) pour l'exalter et s'en glorifier ailleurs (Barbès) et condamner rétrospectivement «l'attentisme» des gaullistes. Oubliant qu'avant d'appeler, en mai 1942, à «verser le sang impur de l'oppresseur et de ses valets», et avant d'écrire que «la haine est un devoir national», L'Humanité clandestine avait tenu d'autres discours dont les occupants étaient curieusement absents et dont les cibles privilégiées étaient la «ploutocratie anglo-saxonne» et ses «valets gaullistes». |
RésuméLes auteurs ont voulu restituer l'authenticité historique du drame qui s'est déroulé à Châteaubriant le 22 octobre 1941 : vingt-sept otages, des jeunes gens pour la plupart membres du parti communiste, sont fusillés par les Allemands, en représaille au meurtre par un commando communiste, du Feldkommandant Hotz de la place de Nantes. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 février 2004
Collection(s)
Nouvelles études contemporaines
Rayon
Seconde guerre mondiale, 39-45
EAN
9782213614878
Nombre de pages
415
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.7
cm
Poids
700
g
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