Les perdants de la modernisation
John Cultiaux
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSi la modernisation des entreprises publiques a été présentée comme une condition de survie dans le contexte européen d'ouverture à la concurrence, elle met aussi en question les finalités et l'«esprit» même du service public. Certains y trouvent une source de mobilisation ; d'autres, parce qu'ils ont longtemps incarné cet esprit de service et se trouvent aujourd'hui relégués aux marges du jeu, observent ces changements de manière plus circonspecte, voire inquiète. Ce sont ces «perdants de la modernisation» qui ont ici la parole. Sans en rester au registre de la plainte, ces hommes et ces femmes pointent les contradictions de notre société et de nos entreprises hypermodernes : promotion d'une conception de l'efficacité aboutissant à la mise en question de l'idée même de service public ; rationalisation aveugle aux réalités des métiers ; promotion de l'individu au détriment de certains sujets et des collectifs porteurs de solidarité et d'innovation ; promotion d'un mouvement critique imperméable à la critique... dont elle aurait pourtant grand besoin. Un regard sans concession sur l'évolution du travail dans un secteur clé de la vie économique. |
RésuméUne réflexion sur la place de l'entreprise publique dans la société contemporaine, les nouvelles formes de management public et la conception du sujet critique et politique au travail. L'auteur évoque la question à partir de situations vécues et de cadres théoriques empruntés à la sociologie du travail, des organisations et à la sociologie clinique. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 janvier 2012
Collection(s)
L'époque en débat
Rayon
Sociologie du travail, organisations
EAN
9782220063973
Nombre de pages
168
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
15.0
cm x
1.3
cm
Poids
272
g
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