L'âge d'or capétien : 1180-1328
Jean-Christophe Cassard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe long XIIIe siècle marque l'âge d'or de la dynastie capétienne qui compte alors de fortes personnalités : Philippe II Auguste, saint Louis, Philippe IV le Bel. Elle bénéficie également, jusque vers 1270, d'une forte dynamique agricole, ainsi que d'une révolution technique, qui s'exprime en premier lieu dans l'érection des cathédrales. La prospérité - relative - des campagnes fonde cet extraordinaire programme monumental, financé par les dîmes. Elle permet aussi l'essor des échanges et des villes. Le commerce «international» a ses centres principaux en Flandre et en Champagne et le réseau urbain se fixe tel qu'il persiste jusqu'à la révolution industrielle. L'époque connaît un certain bonheur de vivre, qui s'exprime dans la littérature courtoise et dans le naturalisme de la sculpture gothique. En parallèle, la monarchie construit progressivement un territoire et un État. Philippe II exploite à cette fin les structures féodales, mais au fil du temps s'élabore une doctrine qui s'appuie sur la souveraineté et non plus sur la suzeraineté. Trois lieux illustrent la royauté : Reims où le roi est sacré ; Paris, sa capitale fixe, où siège l'administration, où se développe l'Université et où est érigée la Sainte Chapelle ; Saint-Denis, où sont abrités les insignes royaux et où la nécropole atteste de la continuité de la lignée royale des Mérovingiens aux Carolingiens et aux Capétiens. En un siècle qui voit la religion informer toute la vie et toute la société, le caractère sacral de la monarchie, renforcé par la canonisation de Louis IX et celle de son petit-neveu, Louis d'Anjou, constitue un des fondements primordiaux du pouvoir capétien. Un autre réside dans l'alliance étroite du trône et de l'autel, même si cela ne va pas sans tensions avec les papes les plus attachés à la théocratie pontificale, Innocent III et Boniface VIII. Après 1270, la crise du système féodal provoque difficultés, famines, chômage et troubles sociaux, préliminaires de la grande crise du XIVe siècle. Le pouvoir monarchique, cependant, ne cesse de se renforcer. Se met alors en place un binôme caractéristique du futur État moderne : guerre et fiscalité. Le contexte des temps, positif ou négatif, réinterprété à la lumière des recherches récentes, est éclairé avec pertinence par des cartes et des textes et une iconographie, abondante et magnifique, qui concourt à mettre le lecteur de plainpied avec un des «grands siècles» de l'histoire de France. |
RésuméCe récit, reprenant les grands thèmes et les chronologies (démographie, production, culture...), met en lumière les sources historiques et les débats sur cette période. Les annexes reprennent la bibliographie par chapitre, les sources des textes, des cartes, des graphiques, etc. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 décembre 2011
Collection(s)
Histoire de France
Rayon
Histoire de France
Contributeur(s) Jean-Louis Biget
(Directeur de publication), Jean-Louis Biget
(Préfacier) EAN
9782701133607
Nombre de pages
776
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
17.0
cm x
3.9
cm
Poids
1874
g
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À propos de l'auteurJean-Christophe Cassard a placé sa région natale, la Bretagne, au centre de sa carrière universitaire. Professeur à l'université de Bretagne Occidentale, il a consacré ses travaux d'historien médiéviste à sa région et s'en est vite imposé comme le spécialiste incontesté. |