Le capital déteste tout le monde : fascisme ou révolution
Maurizio Lazzarato
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurNous vivons des temps apocalyptiques. Dans le magma des événements du monde, une alternative politique se dessine : fascisme ou révolution. Le fascisme, c'est ce vers quoi nous entraîne le cours de démocraties de moins en moins libérales, de plus en plus soumises à la loi du capital. Depuis les années 1970, celui-ci est entré dans une logique de guerre. Ainsi est-il devenu, par la puissance que lui confère la financiarisation, une force politique vouée à la destruction des liens sociaux, des individus, des ressources et des espèces. Cette offensive fut rendue possible par la fin du cycle des révolutions. Mais tandis qu'elle s'opérait, les pensées critiques annonçaient la pacification des relations sociales et l'avènement d'un nouveau capitalisme, plus doux, plus attentif au confort des travailleurs. Aujourd'hui, des prophètes de la technologie nous vantent même une résolution de la crise climatique ou une sortie du capitalisme par les moyens du capital. Contre ces consolations illusoires et face au fascisme qui s'installe, il est urgent de retrouver le sens des affrontements stratégiques, de reconstruire une machine de guerre révolutionnaire. Puisque le capital déteste tout le monde, tout le monde doit détester le capital. |
RésuméUne analyse théorique et politique de la période post-mai 1968 à travers les liens entre les politiques néolibérales et les néofascismes dans le monde occidental. Selon l'auteur, la gauche occidentale doit réintégrer la guerre dans sa réflexion politique afin de renouer avec la notion d'affrontements stratégiques dans l'horizon de la révolution. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
19 avril 2019
Rayon
Pensée politique, idéologie
EAN
9782354801908
Nombre de pages
178
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
1.5
cm
Poids
235
g
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