Main basse sur le Cameroun : autopsie d'une décolonisation
Mongo Beti
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMongo Beti, écrivain camerounais, est connu pour ses romans, notamment ceux des années 1950, qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience du colonialisme et dans la lutte contre celui-ci. Publié en 1972 par les Éditions François Maspero, Main basse sur le Cameroun était un réquisitoire contre les crimes du président Ahidjo, dictateur du Cameroun par la grâce du néocolonialisme français. Son but fut largement atteint, semble-t-il, puisque le livre fut interdit, saisi, l'éditeur poursuivi, et l'auteur l'objet de multiples pressions et menaces. Sa réédition, en 1977, dans une version revue, était encore d'une actualité brûlante à l'heure de l'intervention française au Zaïre. Mongo Beti montre en effet que les anciennes colonies d'Afrique occidentale française et d'Afrique équatoriale française, formellement indépendantes depuis les années 1960, n'en sont pas moins restées étroitement contrôlées par la France. Trente ans plus tard, ce livre reste un document historique majeur, indispensable pour comprendre les évolutions ultérieures de la «Françafrique». Une préface inédite d'Odile Tobner, présidente de Survie, retrace l'histoire mouvementée de ses différentes éditions. |
RésuméMongo Beti est un romancier camerounais qui s'est engagé contre le colonialisme. Publié en 1972, ce livre est un violent réquisitoire contre les crimes du président Ahidjo, dictateur du Cameroun arrivé au pouvoir à la faveur de la politique néocolonialiste de la France. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 janvier 2010
Collection(s)
La Découverte poche
Rayon
Pays d'Afrique
EAN
9782707159366
Nombre de pages
251
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.5
cm
Poids
260
g
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