La transparence et la vertu
Daniel Soulez-Larivière
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAujourd'hui, l'idéalisation médiatique de la transparence en fait une vertu au nom de laquelle le vol et la publication d'écoutes et de documents secrets en tout genre seraient légitimes. Daniel Soulez Larivière éclaire l'ambiguïté fondamentale de cette transparence abusivement sacralisée. À partir des «affaires» (Bettencourt, WikiLeaks, Snowden...), et en revisitant l'Histoire, il dénonce les dangers de sa revendication dogmatique, qui fait basculer dans un monde manichéen où tout serait forcément bon à dire, où le respect de l'intimité, donc du secret, serait par définition suspect. Pour la société comme pour le citoyen, un tel monde irait à rebours de la vérité - avec les plus grands risques pour la démocratie - et de la justice. Car la transparence n'est pas plus une vertu que le secret. Ce sont les deux faces d'une médaille qui constituent avant tout des techniques politiques, judiciaires et médiatiques, dans un exercice du pouvoir «normal», et non pas machiavélique ou totalitaire. La politique est ainsi l'art de voiler et de dévoiler. |
RésuméD. Soulez-Larivière part des derniers scandales politiques (Bettencourt, WikiLeaks, Snowden, etc.) et de la signature en 2013 du manifeste de Mediapart contre le secret, pour interroger l'exigence de transparence dans la société actuelle. Remontant à la République romaine, il montre que la transparence a, comme le secret, ses dangers : manichéisme, risques pour la démocratie et la justice. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 avril 2014
Rayon
Actualité : sujets généraux
EAN
9782226253774
Nombre de pages
185
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.8
cm
Poids
244
g
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