Le mystère Van Gogh : qui a volé ma gloire ?

Ce que dit l'éditeur

Vincent à Théo

Ignorer le regard des autres.
Je me serai battu jusqu'au bout, poursuivi par un invraisemblable constat qui ne me pèse plus. Tout est derrière moi.
Ma dernière honte est de n'avoir pu rendre à Théo tout ce qu'il m'a donné et de ne lui avoir offert que la maladie.
Sans lui, je renonçais.

Théo à Vincent

Hébété, je le regarde, et je me sens horriblement coupable. Comment n'ai-je pas réussi à lui donner la seule chose qu'il demandait vraiment, au-delà de l'amour et d'une vie familiale sur lesquels il avait déjà tracé une croix : une reconnaissance professionnelle minimale qui lui permette de vivre de son art.

Dans un huis clos douloureux et fraternel et un récit implacable, où tous les faits sont vrais, l'auteur nous achemine progressivement, à travers un dialogue haletant entre les deux frères, vers l'acceptation d'un échec et d'une incompréhension, inéluctable.