La poésie brûle
Gérard Pommier
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurWozu Dichter ? Pourquoi un poète ? S'il veut survivre et brûler ce qui pourrait le réduire en cendre, l'enfant nouveau-né doit tout le premier poétiser. C'est la poïesis - (...) -, l'oeuvre, la création. Il fait rimer son premier cri avec lui-même en redoublant chaque syllabe et il adresse ce haïku à sa mère comme à son père. Freud a imaginé que lorsqu'un enfant crie, il se souvient du cri qu'il a poussé avant - en poète, donc. Mais la poésie d'enfance ne semble pas peser bien lourd devant l'enchaînement prosaïque des signifiants. Les raisons fatiguent sa vérité. Le Cours de linguistique générale semble donner la première place à la prose. C'est oublier que Ferdinand de Saussure a aussi écrit quatre-vingt-dix-neuf merveilleux Cahiers, longtemps restés secrets. Ils donnent une perspective inédite à la poésie et, du même coup, pourrait-on dire, une dimension freudienne à sa linguistique. La poésie brûle est un titre à double face. Ce Janus ne dit pas si la poésie est incendiée... ou bien si elle met le feu. J'ai compris, en rédigeant les dernières pages de ce livre, que la poésie ne permet pas seulement de vivre. Dès le début, elle affronte un dieu obscur. Elle le brûle, ou sinon elle est brûlée. |
RésuméAutour de la poésie des textes d'Artaud, de Joyce et de Khlebnikov, l'auteur a retrouvé le pouvoir d'embrasement de l'écriture. Il évoque l'invention poétique des enfants, un instinct oublié en vieillissant, ainsi que l'enseignement de théoriciens tels que Bonnefoy, Saussure et Tzara. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
8 octobre 2020
Collection(s)
Lignes fictives
Rayon
Poésie par ordre alphabétique
EAN
9782718609997
Nombre de pages
337
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
3.0
cm
Poids
624
g
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