Le retour du religieux en politique ?

Ce que dit l'éditeur

Le président de la République Nicolas Sarkozy rompt avec ses prédécesseurs. Catholiques ou agnostique comme François Mitterrand, leur appartenance religieuse restait dans la sphère privée. Dans son discours au Latran, puis dans une allocution à Ryad lors d'un voyage diplomatique en Arabie Saoudite, Nicolas Sarkozy a affirmé les racines chrétiennes de la France et rappelé que « Dieu n'asservit pas l'Homme, mais le libère ». Il met ainsi un terme à l'idéologie qui a prévalu pendant plusieurs septennats. Les « cathos de Sarko » se réjouissent tandis que les « laïques intégristes » s'inquiètent. La loi de 1905 qui a séparé l'Eglise et l'Etat serait-elle menacée ? La traditionnelle cérémonie des vœux aux représentants français des religions catholique, protestante, juive, orthodoxe et musulmane a également pris avec Nicolas Sarkozy une nouvelle orientation. Les religions sont-elles incontournables ? Doit-on craindre le retour du religieux en politique ? Religion et politique : une spécificité française ? Va-t-on v