Lire l'espace : étendre le domaine sémiotique : morphologie architecturale, villes, terres, patrimoine, argent, succession - Manar Hammad

Lire l'espace : étendre le domaine sémiotique : morphologie architecturale, villes, terres, patrimoine, argent, succession

Manar Hammad

Geuthner | juillet 2021
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Ce que dit l'éditeur

Le présent recueil groupe onze articles publiés ces dernières années, complétant les collections antérieures parues dans Lire l'espace, comprendre l'architecture (2006) et dans Sémiotiser l'espace, décrypter architecture et archéologie (2015), pour assembler et mettre à la disposition des lecteurs quelques analyses qui, malgré leur dispersion dans divers supports académiques, poursuivent de manière raisonnée et cohérente un même but, celui de la mise au point des concepts et méthodes susceptibles de rendre compte des manifestations du sens dans le monde naturel, où l'architecture joue un rôle éminent. Le souci de porter la sémiotique en des domaines où elle n'avait pas été mise en oeuvre éprouve la validité des prémisses. En étendant le domaine abordé, on élargit les espaces considérés et on multiplie le nombre des sujets du déplacement. On est amené en conséquence à considérer un espace physique plus complexe en relation avec un espace social plus touffu.

La question de l'élargissement du domaine d'étude peut être approchée avec la notion comparative d'échelle. Dans ce recueil, la notion d'échelle détermine l'ordre qui range les articles où dominent les questions de l'espace physique, alors que les questions de l'espace social dominent l'analyse de la Succession (article X) et la deuxième moitié de l'analyse de l'espace Scandinave (article IX). C'est la grande échelle (celle d'une ville, d'une société, d'une ethnie...) qui impose l'introduction de quatre isotopies descriptives (religieux, militaire, économique, politique) nécessaires à l'analyse, alors qu'ils ne sont nullement utiles à l'échelle d'un édifice. Dépend aussi de l'échelle l'utilité de la notion d'acteur collectif, introduite par Greimas et Landowski en 1970 à propos de textes juridiques. Cette notion s'impose pour l'analyse des acteurs à l'échelle d'un territoire urbain (article VIII) ou d'un territoire régional (article IX).

Dans les articles réunis ici, nous avons opté pour une présentation qui privilégie l'objet d'analyse, en laissant au second plan les questions de méthode et le métalangage sémiotique, qui ont fait l'objet de critiques hors du milieu des sémioticiens. Cela répond au souci d'être lu hors du milieu « professionnel » : si nous voulons être compris par des architectes et des archéologues, il convient d'adopter un langage relativement ordinaire. Ce qui n'impose pas l'abandon des concepts qui régulent l'analyse : au contraire, nous avons tenu à en maintenir toute la cohérence et la rigueur, sans afficher le métalangage pour autant. Nous espérons avoir réalisé un tel équilibre. Il fallut formuler quelques propositions et en tester l'efficacité. Leur utilité se mesure à l'aune de l'intérêt des questions résolues et des résultats obtenus.

Résumé

Recueil d'articles adoptant approche transdisciplinaire associant archéologie, étude de l'espace et sémiotique. L'auteur prolonge ses réflexions antérieures et développe des concepts et des méthodes susceptibles de rendre compte des manifestations du sens dans le monde naturel, dans des situations où l'architecture occupe une place centrale. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
22 juillet 2021
Rayon
Historiographie méthodologie
Contributeur(s)
Jacques Fontanille (Préfacier)
EAN
9782705340865
Nombre de pages
375 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 2.5 cm