Les 100.000 collabos : le fichier interdit de la collaboration française
Dominique Lormier
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes 100 000 collabos Le fichier interdit de la collaboration française À la Libération, le colonel Paul Paillole, responsable du contre-espionnage français, entreprend de dresser la liste des personnes ayant collaboré avec l'occupant allemand. En 1945, il donne dans deux volumes de plus de 2 000 pages les noms des 96 492 « suspects et douteux » . Ce fichier très secret était connu du résistant Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, et d'Alexandre de Marenches, patron des services secrets français de 1970 à 1981. Il fut communiqué aux parties civiles lors du procès de Maurice Papon en 1997 et retourna dans le silence des archives en raison de son contenu explosif, et ce jusqu'à aujourd'hui, grâce au déclassement en 2015 des dossiers concernant cette période. Dominique Lormier nous raconte l'extraordinaire histoire de ce fichier des collabos, ce qu'il contient, ceux qui y figurent en bonne place comme ceux qui en sont bizarrement absents. L'analyse des différents types de collaboration et de leur répartition sur l'ensemble du territoire métropolitain apporte un éclairage étonnant sur la période de Vichy. Un document exceptionnel. |
RésuméA la Libération, le colonel Paul Paillole, responsable du contre-espionnage français, entreprend de dresser la liste des personnes ayant collaboré avec l'occupant allemand. Ce fichier, très secret, fut communiqué aux parties civiles lors du procès de Maurice Papon en 1997. Désormais accessible, il est ici analysé par D. Lormier. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
21 septembre 2017
Collection(s)
Documents
Rayon
Seconde guerre mondiale, 39-45
EAN
9782749150628
Nombre de pages
285
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.4
cm
Poids
363
g
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À propos de l'auteurJacques Bainville a subi un purgatoire pour son appartenance à l'Action Française mais la valeur de ses travaux historiques est de nos jours reconnue ainsi que la sûreté de ses analyses. Il fut l'un des rares à voir que le traité de Versailles qui conclut la première guerre mondiale portait les germes de la seconde. |