Lire et écrire à Babylone
Dominique Charpin
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurVers 3200 avant notre ère, l'histoire de l'humanité connut un tournant radical : l'écriture fut inventée à Sumer. Pendant plus de trois mille ans, la civilisation mésopotamienne fit un usage intensif du cunéiforme, dont témoignent les centaines de milliers de tablettes d'argile découvertes à ce jour ; elles renseignent sur toute la société, des rois jusqu'aux esclaves. Qui était alors capable de lire et d'écrire ? Pas uniquement des scribes professionnels : la connaissance de l'écriture était aussi le fait des élites. On a découvert des archives non seulement dans des temples ou des palais, mais aussi chez de nombreux particuliers, qui gardaient à domicile leurs «papiers de famille». Les bibliothèques (ainsi celle d'Assurbanipal, à Ninive) n'étaient pas tant destinées à conserver le savoir de l'époque qu'à fournir des instruments de référence aux différents spécialistes de la religion (devins, exorcistes, chantres). L'écrit servait également à communiquer avec l'au-delà : des messages adressés aux dieux et à la postérité étaient enfouis par les rois dans les fondations des bâtiments qu'ils édifiaient... L'auteur restitue ces différents usages (également marchands et diplomatiques) de façon aussi précise qu'éclairante. |
RésuméL'écriture fut inventée à Sumer vers 3200 avant notre ère. Pendant plus de trois mille ans, la civilisation mésopotamienne fit un usage intensif de l'écriture cunéiforme, dont témoignent les milliers de tablettes découvertes à ce jour et qui renseignent sur toute la société, des rois jusqu'aux esclaves. D. Charpin en restitue tous les usages. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 mars 2008
Rayon
Autres langues anciennes
EAN
9782130567400
Nombre de pages
314
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.0
cm
Poids
430
g
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