Ma philosophie : 1917
Georges Courteline
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMa philosophie Il y a des moments où, si je m'écoutais, je me promènerais par les rues avec un chapeau haut-de-forme à l'avant duquel serait fixé un écriteau portant en grandes capitales cet alexandrin bien scandé : Je ne crois pas un mot de toutes ces histoires. Quelles histoires ? Toutes les histoires ! Les hommes, les femmes, les amis, la sagesse, les vertus, l'expérience, les juges, les prêtres, les médecins, le bien, le mal, le faux, le vrai, les choses dont on vous dit : « Faites-les », celles dont on vous dit : « Ne les faites pas », et caetera, et caetera. Je me retiens parce que j'ai gardé, je suis assez bête pour ça, le souci du qu'en-dira-t-on, la peur de me faire remarquer des gens que je ne connais pas. N'importe ! Plus j'avance dans la vie, plus je ne crois qu'à ce que je ne comprends pas, et plus me parvient le sens obscur du mot : Credo quia absurdum, qui, prêté à saint Augustin, n'est naturellement pas de lui. |
RésuméLorsque ce texte paraît en 1917, la désillusion a gagné G. Courteline. Relisant ses oeuvres passées, il y puise un condensé de maximes, de sentences et de soties dans lesquelles l'humour transparaît néanmoins : saynètes loufoques où le quotidien dérape, restitution de l'esprit, des ennuis, des manies et des roueries de Monsieur Tout-le-Monde, etc. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
23 mars 2016
Collection(s)
Carnets de l'Herne
Rayon
Littérature française
Contributeur(s) François L'Yvonnet
(Préfacier) EAN
9782851973184
Nombre de pages
142
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
1.2
cm
Poids
143
g
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