Le temps est au jeu de dupes : ne pas se prendre au jeu et ne pas s'y faire prendre !. Le temps du savoir maître ?
Georges Botet Pradeilles , Baptiste Rappin , Florian Sala
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe temps est au jeu de dupes Le siècle dernier nous avait offert deux grandes guerres fratricides et meurtrières. Les survivants ont-ils échappé aux illusions nationalistes, fascistes, collectivistes et coloniales ? L'esprit humain nous réserve de nouvelles surprises. Un ordre nouveau se dessine. Un pour cent de la population du globe cumule de plein droit quatre-vingt-dix pour cent des richesses. Les jeux financiers, monétaires et politiques servent inconditionnellement cette oligarchie de « gagnants ». Peu d'entre eux ont le panache et le rayonnement des grands leaders de jadis. Nul ne tranche le noeud gordien ou ne franchit le Rubicon. Nul ne brille par l'intelligence, la culture ou la générosité des idées. L'esprit ne sert pas la cote boursière. Une foule de petits commis besogneux fait compétition jalouse de compétences, de profils et de carrières pour servir ces maîtres occultes. La caste dominante est prédatrice comme ces bandes de chiens errants devenus pires que les meutes de loups. Nantie ou élue elle pratique « l'omerta » à la manière des groupes mafieux. Orwell écrivit : « En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ». On ne manque ni de pain ni de jeux, mais chacun demeure insatisfait dans l'attente de reconnaissance, de mythe donnant racine et de confiance en la fidélité des liens. Certes les « réseaux sociaux » entretiennent à leur façon rudimentaire l'illusion de partages. Freud et Valéry prédisaient le déclin de l'esprit. Simuler la sagesse même dans sa caricature, c'est aussi faire de la philosophie, énonçait Diogène. Nous voici cyniques avec lui dans ce monde de chiens face à l'aliénation du paraître d'aujourd'hui et ses violences sournoises. Pascal affirmait que la foi faisant sens (quelle qu'elle soit...) se cultive intimement. Cela demande suffisamment de laïcité, d'autonomie, de responsabilité, de courage et de liberté de pensée. Nulle école n'a l'audace suffisante et le savoir assez modeste pour aller à cette exemplarité. |
RésuméRéflexions philosophiques et personnelles sur le conflit entre la personnalité profonde de chacun et la tyrannie du paraître, omniprésent dans la société actuelle. En contrepoint de ses conseils pour retrouver l'estime de soi, l'auteur donne la parole à deux enseignants-chercheurs pour cerner la philosophie du management. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
24 juillet 2015
Collection(s)
Nomino ergo sum
Rayon
Psychologie
Contributeur(s) Anne-Laure Galtier
(Collaborateur), Saverio Tomasella
(Collaborateur), Marcienne Martin
(Postfacier) EAN
9782343060262
Nombre de pages
188
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.1
cm
Poids
225
g
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