La clinique du négatif : narcissisme, destructivité et dépression

Ce que dit l'éditeur

La Clinique du négatif

Narcissisme, destructivité et dépression

« En parlant d'un narcissisme de mort, je ne faisais que parachever la tendance qui, non contente de s'autosatisfaire au détriment de l'objet, allait encore plus loin dans le renoncement : après le désir de ne se soucier que de soi, il fallait que soi-même devienne à son tour indifférent à soi. Autant se couper de tout, et se laisser glisser dans l'auto-anéantissement. » - André Green

André Green considérait Le Travail du négatif, qu'il publia en 1993 (Minuit), comme l'une de ses élaborations les plus décisives, dans la mesure où elle cherchait à fournir les bases conceptuelles nous permettant de comprendre et de penser les changements dans la pratique psychanalytique actuelle.

La clinique du négatif se situe en effet au cœur du malaise contemporain représenté par des souffrances psychiques au-delà de la névrose, à l'exemple des états limites qui, depuis un quart de siècle, ne cessent d'infléchir et d'obliger au renouvellement le travail des analystes.

Ainsi, dans la continuité du texte de 1993 (réédité en 2011), le présent recueil, organisé et présenté par Fernando Urribarri, rassemble des écrits qui abordent les territoires clés de notre pratique actuelle : les narcissismes de vie et de mort, les troubles psychosomatiques, la dépression.Tout en déployant les principaux concepts greeniens (pulsions destructrices, fonction désobjectivante, narcissisme de mort...), il nous indique une pensée clinique capable de relever les défis du travail analytique aux limites de l'analysable.