Oeuvres complètes. Vol. 4. 1982-1984
Pierre Fédida
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe rapport de la psychanalyse à la psychopathologie est examiné d'emblée et de manière plus étendue sous le rapport aux sciences, en général. Par cette méthodologie, il s'agit de savoir si, inconsciemment, se crée une fiction de la science de telle sorte que, par exemple, la biologie deviendrait une biologie imaginaire. Les contributions ici présentes constituent la base pour la conception de la psychopathologie fondamentale, que développera, quelques années plus tard, Pierre Fédida. Tout d'abord, faudrait-il se demander, selon lui, si la crise n'est pas une notion inhérente à la psychopathologie et si la chronicité constitue un véritable risque. La référence à la médecine et à la biologie est abordée sous l'aspect du dépassement théorique et des contours d'une discipline telle que la psychologie. Par exemple, la référence à la génétique interroge tout aussi bien le psychanalyste par rapport à une filiation imaginaire, que le généticien qui doit pouvoir anticiper sur ce qu'il peut communiquer à son patient. Comment ce dernier, peut-il l'entendre et de quelle façon le diagnostic sera intégré dans la vie du patient ? En ce début des années 1980, l'intérêt pour le somatique s'est déplacé vers les disciplines traitant du corps et du vivant, notamment la biologie. Pierre Fédida, directeur de l'UFR à ce moment-là, a organisé un grand débat sous la direction de ses collègues (François Gantheret, Jean Laplanche, Serge Leclaire) tout en conviant ses maîtres de pensée et amis pour s'assurer de la présence de la phénoménologie dans le débat ainsi que celle de la référence à la psychiatrie : Henri Maldiney, Jean Guyotat, Jacques Schotte... Comme il s'agit d'un moment important dans l'histoire de l'UFR « Sciences Flumaines Cliniques » (Univ. Paris 7), le débat a été reproduit dans son intégralité. De même l'intervention de P. Fédida à la soutenance de la Thèse d'État de Maud Mannoni, dans ce lieu, pour discuter de la cohabitation entre psychose, institution et psychanalyse est reproduite. Cette thèse a inauguré une soutenance « sur travaux » , précédant ainsi le passage de la Thèse d'État à l'Habilitation à diriger des recherches (HDR). En effet, lors de la création de « Bonneuil » , M. Manonni a pu s'appuyer sur la collaboration de P. Fédida et de ses élèves à l'UFR. Les écrits de Fédida se sont consacrés également aux questions cruciales de la clinique psychanalytique, chahutée par les effets de société : le traitement de la violence, la culture du corps (body culture), la demande de supervision comme éventuel rattrapage d'un cursus universitaire ou au risque d'une cure personnelle trop sommaire, la référence à l'hypnose et à la suggestion et la tendance à la « libéralisation » de la psychanalyse. Toutes ces questions conduisent au travail sur le contre-transfert et l'auteur met ici en garde contre les expressions toutes faites entre psychanalystes. |
RésuméRecueil de l'ensemble des textes du psychanalyste parus entre 1982 et 1984. Ces écrits constituent le socle de référence pour la conception de la psychopathologie fondamentale, développée par Fédida plus tard. Est notamment examiné le rapport de la psychanalyse à la psychopathologie, puis aux sciences en général, autour des notions de crise, de génétique, de somatique ou de fiction de la science. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782491494162
Nombre de pages
247
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
1.9
cm
Poids
339
g
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