La cuisine du diable : essai sur les fantasmes alimentaires de la sorcellerie luciférienne (XIVe-XVIIIe siècle)
Christian Desplat
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa cuisine du Diable Pendant des millénaires, quel que soit le nom que nous leur donnons, chamans, sorcières, guérisseurs, des individus assurèrent un office ambivalent au sein de leur communauté. Ils avaient le savoir et le pouvoir de guérir ou de tuer, d'assurer une bonne ou une mauvaise chasse, une récolte abondante ou la disette. Le champ de leurs interventions n'était cependant pas sans limites et si leur office devenait par trop meurtrier au regard de la communauté, celle-ci se montrait sans pitié. On retiendra qu'il pouvait y avoir des bons et des mauvais sorciers, ou bien que l'on pouvait être « plus ou moins sorcier » . L'office de ceux qui connaissaient les plantes qui guérissent, qui tuent et qui nourrissent était d'autant mieux accepté qu'il ne contredisait pas la science officielle, dans un univers d'osmose culturelle permanente. Dans la plus pure tradition de la médecine hippocratique et faute de moyens curatifs, ceux qui savaient comptaient avant tout sur la prévention, divinatoire à l'occasion, pour rétablir l'équilibre entre le microcosme et le macrocosme. Dans une telle perspective, tout ce qui avait un rapport, même lointain, avec la nourriture faisait l'objet d'une attention particulière. |
RésuméCet essai consacré aux chamans, aux sorcières et autres guérisseurs examine les rapports qu'ils entretenaient avec la nourriture. Il interroge l'évolution de la représentation de l'alimentation dans l'imaginaire collectif et ses liens avec la démonologie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 mai 2016
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782366660845
Nombre de pages
380
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.7
cm
Poids
501
g
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