La sourde oreille ou Le rêve de Freud. La grande troménie

Ce que dit l'éditeur

La sourde oreille n'est pas celle qui n'entend pas, c'est celle qui se défend d'entendre. Un jour vient pourtant où le rêve fait à 19 ans, rêve dont Sigmund Freud était le personnage énigmatique, impose un nouvel angle de vision. La mémoire, transformée par cette lumière ambiguë, recompose une vie dont le rêve de Freud est devenu l'événement principal. Il se découvre étroitement lié - et bien avant qu'il n'ait eu lieu - à l'existence du poète, à son imaginaire et à ce qu'il nomme dans ses derniers vers le poème de Freud. Poème qui espère, qui agit, comme une autre Odyssée, dans l'obscurité de notre histoire et de notre avenir.

La même inspiration onirique se retrouve dans La Grande Troménie. Ce poème qui est à l'origine de La Sourde Oreille, s'engage à la suite d'une rêveuse dans un songe qui s'ouvre à travers la dette et la faute, un vaste espace intérieur. Pendant ce temps, les pèlerins de La Grande Troménie suivent, ainsi qu'ils le font depuis des siècles tous les six ans, le chemin que l'ermite Ronan parcourait chaque semaine autour de sa retraite sur la montagne de Locronan (Bretagne).