Dico impertinent de la montagne

Ce que dit l'éditeur

Né dans l'Aube (si, si ça existe !) de parents profs de gym tendance soixante-huitards (vacances en Ardèche et... à Chamonix où ils m'ont donné le goût de la montagne).

Un grand frère qui fait du No Sport de Churchill sa ligne de vie.

Collège, lycée tranquillou (bac D). Des posters de Bob Marley, Che Guevara et Lionel Daudet dans ma chambre.

Volonté ardente de faire comme papa-maman : « Tu seras prof de ballon mon fils ! »

Des blessures récurrentes au moment des tests d'entrée en STAPS et un pas du côté médecine où, comme un con, j'ai eu le concours de première année.

Devant la béatitude familiale de voir le fils faire un vrai travail socialement admirable et admiré, j'ai tenu pendant quatre ans avant de rappliquer dare-dare récupérer mon chrono, mon sifflet, mes vacances et ma Dacia. Donc prof, même pas agrégé,

Amateur éperdu de montagne.

Amateur curieux du genre humain.

Le reste ? C'est une autre histoire...

amputation // tradition népalaise.

Base jump // parachutisme écologique mais pas toujours durable.

désescalade // pratique aussi débile et casse-gueule que de prendre l'autoroute à contresens.

guide de haute montagne // une des activités possibles en montagne, choisie par ceux et celles qui ne se sentent plus trop la forme pour grimper vite, dur et fort et qui préfèrent exploser tranquillement les horaires avec une excuse à deux balles. Ou à mille si c'est un stage mont Blanc.

6b+ // cotation n'ayant rien à voir mais alors rien du tout avec un 6c-.

Prétexte à brocarder nos comportements et nos codes de grimpeur, randonneur, trailer... les 316 définitions de ce Dico impertinent de la montagne sont autant de saillies claquantes et d'anecdotes bien peu innocentes. Chaque allusion fait mouche ou entraîne dans de délicieuses digressions remplies de fausse candeur. Un dico à lire et à relire, dans l'ordre et le désordre.