Le capitalisme de la séduction : critique de la social-démocratie libertaire
Michel Clouscard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa crise actuelle s'avère l'ultime expression de la négation du procès de production : prévalence des actionnaires sur les producteurs, prépondérance des services en Occident et « usine du monde » délocalisée partout ailleurs etc. Si cette négation tyrannique a été intériorisée même par ses victimes, c'est qu'elle est au résultat de ce long dressage que réalisa le « libéralisme libertaire », dont Michel Clouscard a le premier théorisé le concept. Pour faire pièce au progressisme issu de la Résistance, écouler les surplus, il s'agissait pour le capitalisme, avec le Plan Marshall, de créer un modèle « permissif pour le consommateur », mais toujours aussi « répressif envers le producteur » Ce fut alors d'une part l'initiation d'un « marché du désir », dont le Mai 68 sociétal a été ensuite le promoteur décisif, et qui eut tôt fait de réduire le désir au marché, et d'autre part le surgissement de nouvelles couches moyennes, tampon entre le capital et le travail et cibles de ce marché. Le modèle de consommation libidinal, ludique et marginal pour le happy few fut alors décrété seul horizon d'émancipation « Tout est permis mais rien n'est possible » Relire cette oeuvre monumentale, c'est donc se réapproprier notre histoire jusqu'à la crise actuelle. |
RésuméUne critique de la civilisation marchande et du capitalisme des trente glorieuses. Selon l'auteur, le plan Marshall et mai 1968 ont débloqué les nouveaux marchés de consommation nécessaires pour sauver le capitalisme de la crise. Ouvrage paru pour la première fois en 1981. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 mars 2009
Rayon
Sociologie : auteurs de A à Z
Contributeur(s) Aymeric Monville
(Préfacier) EAN
9782915854138
Nombre de pages
350
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
2.3
cm
Poids
260
g
|