Commentaire de la Critique de la faculté de juger d'Emmanuel Kant : introduction et 2e partie
Michel Nodé-Langlois
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurCommentaire de la critique de la faculté de juger d'Emmanuel Kant L'intérêt majeur de la troisième des Critiques kantiennes est que son auteur s'y affronte à lui-même en cherchant la solution de difficultés dont il a conscience que son système les laisse pendantes, bref en cherchant à sauver ce dernier de ce qui le menace de l'intérieur. Parallèlement, nul doute que cette dernière oeuvre ait préludé à l'histoire de la science naturelle ultérieure en réhabilitant philosophiquement les concepts et principes majeurs du finalisme aristotélicien, soit d'une conception de la nature qui donne à comprendre comment l'agir humain peut s'exercer et être pensé sans contradiction avec ce qui le précède et le rend possible. Dès lors que ladite science en est arrivée à renoncer au pseudo-déterminisme de la mécanique classique, le principe qui pour Kant menaçait essentiellement l'humanisme moral doit cesser du même coup d'être considéré comme un a priori constitutif de l'explication scientifique des réalités naturelles. Disparaît alors ce qui a été, de l'aveu même de Kant, la motivation fondamentale qui a donné son sens à la construction de son système. Si l'on ajoute à cela les contradictions qu'un Vaihinger, entre autres, n'a pas manqué de relever dans la Critique de la raison pure, on trouvera chez Kant les meilleures raisons de faire retour à la métaphysique à laquelle il passe pour avoir mis fin. C'est peut-être à ce titre qu'il y a lieu de considérer la Critique de la faculté de juger comme le « couronnement » de l'oeuvre de Kant, soit comme le moment où, poussant à sa limite l'Intelligence de son propre système, il indique la voie dans laquelle celui-ci se révèle apte à produire des fruits philosophiques que sa lettre ne laissait pas prévoir |
RésuméUn commentaire à la troisième critique de Kant, dans laquelle le philosophe cherche à résoudre les questions auxquelles son système ne répond pas, en le poussant à ses limites. Renouant avec la métaphysique et réhabilitant les fondements du finalisme aristotélicien, Kant affirme que si la science renonce au pseudo-déterminisme de la mécanique classique, l'humanisme moral n'est plus menacé. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 janvier 2022
Collection(s)
Carte blanche
Rayon
Emmanuel Kant
EAN
9782382550328
Nombre de pages
264
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
13.0
cm x
2.0
cm
Poids
256
g
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À propos de l'auteurMichel Nodé-Langlois, professeur de philosophie en khâgne au lycée Pierre de Fermat de Toulouse est un des meilleurs spécialistes actuels de Saint Thomas d'Aquin et du thomisme. Il a une deuxième passion, la musique et dirige l'orchestre du lycée. |