Physiologie de la critique
Albert Thibaudet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurPublié en 1930, cet ouvrage rassemble six conférences prononcées au Théâtre du Vieux-Colombier, à la fin de 1922, par le grand critique de la Nouvelle Revue Française. Alors que ces causeries se trouvaient initialement annoncées d'une formule assez générale « L'art et le métier de la critique », le livre est devenu une Physiologie de la critique : titre qui peut d'abord surprendre, mais cependant ne surprend plus si l'on veut bien se rappeler que la physiologie a pour objet les fonctions et propriétés des organes. Or, c'est bien d'abord de distinguer des fonctions qu'il s'agit dans ce livre, et par ce qu'on peut appeler sans trop d'excès deux coups de génie. Le premier est de situer au XIXe siècle la naissance de la critique ; le second, de distinguer très clairement en son sein trois fonctions : la critique spontanée, la critique professionnelle et la critique des maîtres. L'architecture bâtie par Thibaudet n'a pas vieilli, et si, à maints noms par lui mentionnés, nous substituons mentalement, un siècle plus tard, comme on changerait les plaques d'un panthéon, d'autres noms qui nous sont plus proches, ces modifications elles-mêmes prouvent que le livre n'est pas mort : à tous égards, il nous regarde encore. |
RésuméPublié en 1930, ce recueil rassemble six conférences prononcées en 1922 à Paris, au Théâtre du Vieux-Colombier. Le critique de La Nouvelle revue française situe au XIXe siècle la naissance de la critique et en distingue trois types : la critique spontanée, la critique professionnelle et la critique des maîtres. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
12 avril 2013
Collection(s)
Le goût des idées
Rayon
Critique littéraire
Contributeur(s) Michel Jarrety
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782251200354
Nombre de pages
217
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.7
cm
Poids
230
g
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