Ce que dit l'éditeurCe volume est l'édition critique des Agendas de la seconde partie de la nonciature d'Angelo Giuseppe Roncalli à Paris, entre 1949 et 1953. Au sommet de la « guerre froide », le nonce s'inquiète de la menace communiste en France et des tentations qu'elle induit en milieu catholique ; aussi se montre-t-il satisfait du virage à droite du pays aux élections législatives de 1951, sans pour autant adopter une attitude belliqueuse, ni intervenir directement dans la vie politique française, même dans le domaine scolaire qu'il suit de près. Il se contente d'entretenir de bons rapports avec les divers gouvernements qui se succèdent à un rythme rapide, radicaux et modérés surtout. Sur le terrain religieux, il manifeste des appréhensions envers l'effervescence apostolique de la « fille aînée de l'Église », dont il s'efforce de limiter les audaces ; il s'abstient néanmoins d'encourager les alarmes romaines à son sujet et il quitte la France après avoir obtenu le chapeau de cardinal, un an avant les sanctions de 1954 contre les prêtres-ouvriers ou certains théologiens dominicains. Le document publié ici est exceptionnel d'un double point de vue : par les lumières qu'il apporte sur la vie politique ou religieuse française au tournant des années 1950 ; mais surtout par celles qu'il fournit sur un prélat appelé à devenir le pape Jean XXIII. |
RésuméJusqu'à la fin de sa mission à la nonciature de France, Angelo Giuseppe Roncalli, futur Jean XXIII, note jour après jour les petits et grands évènements de son activité au Saint-Siège. Ce deuxième volume poursuit la publication de ses agendas. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
23 octobre 2008
Collection(s)
L'histoire à vif
Rayon
Saints de J à L
Contributeur(s) Etienne Fouilloux
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Etienne Fouilloux
(Préfacier), Noël Lucas
(Traducteur) EAN
9782204086127
Nombre de pages
825
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
15.0
cm x
4.0
cm
Poids
1158
g
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À propos de l'auteurJean XXIII a eu un pontificat très court, 5 ans à peine, mais dont le retentissement a été énorme. Très aimé, même en dehors de la communauté catholique pour sa bonhomie et sa bonté qui lui ont valu le surnom de bon pape Jean, il a été à l'initiative du Concile Vatican II. |