L'histoire comme émancipation
Laurence de Cock , Mathilde Larrère , Guillaume Mazeau
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurHistrions de la cour des princes et éditorialistes de gouvernement clament que l'étude de l'histoire doit transmettre l'amour de la nation. Ils s'entendent surtout pour fustiger les universitaires qui n'endossent pas cette mission. Mais si l'histoire ne doit pas, en effet, rester cantonnée dans les laboratoires et si les historiens doivent diffuser le fruit de leurs travaux, c'est parce qu'ils relèvent d'un service public. Et la recherche historique n'a jamais cessé d'être créative, inventive, parfois engagée. C'est en référence à cette tradition et ce potentiel que nous voulons réhabiliter le concept d'« émancipation ». Il faut regagner du terrain sur celles et ceux qui confondent histoire et propagande haineuse, histoire et hagiographie. Il est temps de replacer l'histoire dans la lutte contre les dominations et de se débarrasser du fatalisme qui nourrit le conservatisme réactionnaire. Dans cette perspective, l'histoire a son rôle à jouer. Parce qu'elle fissure les noyaux de certitude, à gauche comme à droite. Parce qu'elle rappelle que l'émancipation se nourrit des actions solidaires des hommes et des femmes du passé. |
RésuméCertains clament que l'étude de l'histoire doit transmettre l'amour de la nation et fustigent les universitaires qui n'endossent pas une telle mission. L'histoire ne saurait être confondue avec la propagande ni avec l'hagiographie. Il est temps, selon les trois chercheurs, de replacer l'histoire dans la lutte contre les dominations et de se débarrasser du fatalisme réactionnaire. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mars 2019
Collection(s)
Contre-feux
Rayon
Historiographie méthodologie
Contributeur(s) Thierry Discepolo
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782748903959
Nombre de pages
138
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
1.1
cm
Poids
135
g
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