L'inflation scolaire : les désillusions de la méritocratie
Marie Duru-Bellat
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«Les études, plus on en fait, mieux on se porte». Voici ce qu'on pourrait lire dans le Dictionnaire des idées reçues contemporaines à l'entrée «École». Cette conviction partagée est-elle encore pertinente ? On peut en douter. Pour les individus d'abord, dont le mérite ne se trouve pas nécessairement mieux reconnu, ni l'hérédité sociale mieux conjurée, parce qu'ils seront restés plus longtemps sur les bancs de l'école. Pour la société ensuite, car la distribution des places et des emplois ne se fait pas forcément de manière plus pertinente quand elle s'appuie sur les seuls diplômes délivrés par l'école. Bref, devant les déceptions et les sentiments de déclassement que creuse et creusera davantage encore demain «l'inflation scolaire», le temps est peut-être venu de se défaire d'une idée devenue un dogme et de repenser les manières d'entrer dans la vie. |
RésuméL'auteure bouscule le préjugé selon lequel la durée des études influerait sur la reconnaissance sociale et permettrait de mieux s'adapter au monde du travail. Elle montre en quoi l'accumulation du capital scolaire est de moins en moins efficace aujourd'hui et propose une nouvelle philosophie politique de l'éducation. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
5 janvier 2006
Collection(s)
La République des idées
Rayon
Débats sur l'école
EAN
9782020851688
Nombre de pages
105
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.0
cm
Poids
146
g
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