La femme ravie : le mariage par rapt dans les sociétés occidentales du Haut Moyen Age
Sylvie Joye
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEnlever une femme pour l'épouser n'a pas toujours été un crime. C'est à partir du IVe siècle que le rapt est condamné par la loi. Le livre analyse la pratique, la perception et la répression du rapt depuis la fin de l'Antiquité jusqu'au Xe siècle. Pratique constante, les enlèvements sont le fruit des tensions générées par le mariage dans une société où la compétition, les stratégies d'alliance, les impératifs de la vengeance laissent peu de place aux choix individuels. Mais, à partir de l'époque carolingienne, l'Église renforce sa pression sur la société et pèse avec force sur le mariage, considéré comme la base et le ciment de la société chrétienne : le rapt, véritable antithèse du mariage carolingien, de crime devient alors un sacrilège, remettant en cause l'ordre du monde. Paradoxalement, alors même que le rapt est condamné avec sévérité par les lois civiles et religieuses, il continue d'être une pratique génératrice de prestige et de richesse et, surtout, il commence à apparaître sous un jour flatteur dans les chroniques : le ravisseur devient progressivement un héros fondateur de lignée. |
RésuméEtude sur la pratique, la perception et la répression du rapt de la fin de l'Antiquité jusqu'au Xe siècle montrant la façon dont cette pratique s'affirme au cours des siècles comme un moyen de transgresser les règles d'un ordre social en pleine mutation. La perception du mariage, de la place de la femme, l'émergence d'une position ecclésiastique sur l'union matrimoniale sont notamment analysées. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 mars 2012
Collection(s)
Haut Moyen Age
Rayon
Histoire de l'Europe
EAN
9782503528991
Nombre de pages
528
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
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