Carine, la prostituée de Pakadjuma : dans les abysses apocalyptiqyes de la Covid-19

Ce que dit l'éditeur

Carine, la prostituée de Pakadjuma

Dans les abysses apocalyptiques de la COVID-19

Des scènes très courtes pour raconter des faits divers, liés au plus vieux métier du monde : la prostitution. Ici, l'auteure ne narre pas, mais elle filme. Bien plus qu'un pinceau qui peint des tableaux colorés, sa plume est un caméscope qui révèle des séquences animées, une caméra cachée qui propose des suites d'images dignes d'une téléréalité pour la bonne raison qu'elle expose des pans croustillants ainsi que des éléments sordides de la vie de Carine, fille de joie qui tire sa joie de la force de ses reins (...) Et ces petits détails (...) constituent un repas spirituel savoureux pour le critique littéraire qui (...) boit goulûment cette explosion de figures de discours comme une douce liqueur. Comment ne pas s'émerveiller devant un tel talent ? » Ramsès Bongolo (Préface)

« La musique fanfaronne et obscène traversait les toits, s'en prenait aux murs. Les sonorités à caractère pornographique éclataient comme des obus aux oreilles de ceux qui somnolaient ou dormaient déjà. La musique parcourait des Kilomètres jusqu' à ressusciter le chant éteint des crapauds épuisés de la rivière polluée Madukutsékélé (...) La nuit était offensée. La pudeur fusillée. La lune était rouge de la sottise de cette personne qui se dépouillait de son humanité. »