Terrorisme, résistance d'une confusion lexicale à l'époque des sociétés de masse
Gérard Rabinovitch
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes termes «terrorisme» et «résistance» sont entrés dans la sémantique politique moderne sous la Révolution française : «résistance» à la tyrannie, «terrorisme» des années Robespierre. Deux modalités combattantes qui, dans leur fondement, sont antinomiques. En s'appuyant sur les Résistance(s) durant la Seconde Guerre mondiale, en recourant aux sciences sociales, ce livre s'efforce de dégager, du point de vue de la philosophie politique et de l'interrogation éthique, ce que peut signifier «résistance» comme esprit en valeur absolue. Albert Camus, dans L'Homme révolté, notait que «mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde». Car la où la résistance dessine une «société éthique», fut-elle exceptionnelle et transitoire, le «terrorisme», lui, porte la haine, la volonté de toute-puissance qui mène à la destruction, la mort pour la mort. On ne s'étonnera donc pas de la porosité entre groupes terroristes et «crime organisé». La confusion entre «résistance» et «terrorisme» n'a donc pas pour conséquence un défaut cognitif, elle participe d'une «carence éthique» qui entame l'humain dans l'Homme. |
RésuméLe philosophe invite à revenir aux sens premiers de la résistance et du terrorisme, trop souvent amalgamés dans le discours actuel alors qu'ils sont antinomiques. Ces termes firent en effet leur entrée dans le vocabulaire politique avec la Révolution et le régime de la Terreur : la résistance est une valeur noble, s'opposant à la tyrannie, le terrorisme est mû par la haine et la soif de détruire. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mai 2014
Collection(s)
Altérité critique poch'
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782356873163
Nombre de pages
69
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
0.5
cm
Poids
64
g
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