Werner et les catastrophes naturelles

Ce que dit l'éditeur

Werner et les catastrophes naturelles

« J'en ai traversé, des heures de visionnage, atterrée, mal à l'aise, exaspérée. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne fait pas dans la demi-mesure : quand ça rate, ça rate. On savait sa détermination à terminer un film coûte que coûte malgré l'adversité. Admirable. Mais, si on creuse vraiment, on découvre qu'il a parfois la curiosité déplacée des animateurs de talk-show, le pas lourd des tour-opérateurs en quête d'exotisme. Il a la froideur pointilleuse d'un huissier du Guinness World Records, toujours à la recherche d'une nouvelle excentricité poussée à son paroxysme. En se rasant le matin, c'est ce double que Werner Herzog trouve parfois dans son miroir. Est-ce qu'il était là depuis le début ou est-ce que les choses ont mal tourné à un moment ou à un autre ? »

Dans ce roman, Laura Fredducci livre, avec toute la partialité dont peut faire preuve une admiratrice, une biographie fantasmée du réalisateur culte de Aguirre, la colère de Dieu, Grizzly Man ou encore Fitzcarraldo. De son enfance dans l'Allemagne d'après-guerre aux régimes dictatoriaux d'Afrique noire, en passant par des tournages rocambolesques aux quatre coins de la planète, le roman retrace les aventures de ce cinéaste fou prêt à risquer sa vie pour un plan, à consacrer un long-métrage à des nains anarchistes ou à faire passer un bateau par-dessus une montagne au milieu de la jungle amazonienne.