Deux monologues singapouriens
Stella Kon , Pao Kun Kuo
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurÉmilie d'Emerald Hill met en scène une matriarche aussi féroce que fragile, drôle et touchante, dont le destin personnel dessine également l'histoire moderne de Singapour, ce basculement fulgurant d'une société traditionnelle asiatique vers une cité-État à la pointe de la mondialisation. Le succès théâtral inégalé d'Émilie d'Emerald Hill, son importance déterminante dans l'histoire littéraire du Singlish, et son ancrage revendiqué dans l'histoire familiale de l'auteure, contribuent à expliquer pourquoi Stella Kon est fondamentalement associée à ce texte. Elle avait pourtant déjà gagné les deux premiers concours nationaux d'écriture dramatique avant la création de ce monologue. Elle a également publié de nombreux textes en prose, où l'exploration de l'identité singapourienne est souvent essentielle. Pièce courte, Le Cercueil est trop grand pour la fosse est à la fois plus comique et plus tragique, dans son évocation d'un monde tiraillé entre ses racines et son développement, à travers une situation kafkaïenne lors d'un enterrement. Son auteur, Kuo Pao Kun, est considéré comme la figure tutélaire de la scène singapourienne. Dramaturge, metteur en scène, chef de troupe et enseignant, son premier théâtre, d'expression chinoise, est d'abord politique. Emprisonné à la fin des années 1970, il entame ensuite une seconde période de création dramatique avec Le Cercueil est trop grand pour la fosse, mobilisant entre autres le multilinguisme et le multiculturalisme revendiqués par Singapour pour interroger sa société et ses contemporains. Outre leur rôle fondamental dans le développement du théâtre singapourien, ces deux monologues ont en commun d'être profondément ancrés dans leur pays d'origine tout en évoquant des enjeux et des situations universelles. C'est sans doute pourquoi, depuis leur création en 1985, ils sont régulièrement montés, à Singapour comme ailleurs. Ces deux textes ont été traduits pour « Deux Monologues Singapouriens », série de mises en espace proposée par Thyrsos Pte Ltd, événement partenaire de « Singapour en France - le festival », créé en 2015 dans le cadre d'une résidence au CENTQUATRE-Paris, et soutenu par la Maison Antoine Vitez. Le Festival était présenté par l'Institut Français, le National Héritage Board (Singapour) et le National Arts Council (Singapour), soutenu parle Ministère des Affaires Étrangères et du Développement International (France), le Ministère de la Culture et de la Communication (France), le Ministère de la Culture, de la Communauté et de la Jeunesse (Singapour), et le Ministère des Affaires Étrangères (Singapour). |
RésuméJoués en 1985, ces monologues, caractérisés par des situations, des personnages et une langue propres au peuple singapourien, sont aujourd'hui considérés comme des références du théâtre national. Elles évoquent, l'une à travers le destin d'une matriarche aussi féroce que fragile, l'autre par sa description d'un monde tiraillé entre ses racines et son développement, l'histoire récente de l'île. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 mars 2015
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Marc Goldberg
(Traducteur) EAN
9782369442165
Nombre de pages
75
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
13.0
cm x
0.8
cm
Poids
80
g
|