Revenir vers le bien commun : une notion ignorée ou mal comprise aujourd'hui

Ce que dit l'éditeur

Revenir vers le bien commun

Une notion ignorée ou mal comprise aujourd'hui

L'appropriation privée et individualiste par une petite oligarchie des richesses en RD Congo pose aujourd'hui la question du bien commun comme un appel à un nouveau mode de gouvernement et une nouvelle manière de vivre ensemble. Notion ignorée ou mal comprise, la clarification s'imposait. Flory Kabongo part de l'observation de la société congolaise, du dit et du non-dit des discours publics et privés, de l'imaginaire des Congolais (moyens) où l'État et les biens de l'État sont la propriété de tous et la propriété de tous n'est la propriété de personne. Or, « la propriété de personne est une propriété dont on ne prend aucun soin, puisque ce n'est pas à moi, je ne m'en occupe pas », nous dit l'auteur.

Partant de l'approche lexicographique, historique et sémantique du bien commun, il aboutit à la pertinence du principe du bien commun pour la paix sociale. Le lieu de son expérience, c'est son pays, la République Démocratique du Congo. Il veut que ce pays soit le lieu de l'incarnation du bien commun aujourd'hui et demain, où règnent la justice, l'égalité, la solidarité, la responsabilité et enfin le respect du bien public. Le lieu des nouveaux combats de ce siècle, de l'émergence des nations qui se veulent libres. Car, sans conscience historique du bien commun, aucun peuple ne sera libre, et sans liberté, il n'y a pas de développement possible.