Gentilshommes de fortune : moeurs maritimes

Ce que dit l'éditeur

Gentilshommes de fortune moeurs maritimes

Et revoilà la flibuste, sous le soleil caraïbe, pour le Roi ou pour soi, les voiles claquent, les canons tonnent, les galions changent de pavillons au gré des abordages, les fortunes se font ou se perdent...

Dans ce monde par trop refermé sur lui-même, les sentiments sont exacerbés : les haines et les amitiés sont farouches et se nouent dans le sang. Amitiés ? Voire... l'amour peut trouver des voies insoupçonnées dans cet univers.

Olivier Merbau nous livre là un roman d'aventures maritimes, inspiré de la coutume des « Frères de la Côte » et du récit d'Alexander-Olivier Oexmelin.

... - Merci de quoi ? sourit Bout-Dehors, tu connais mon opinion sur les corps à corps : c'est dépassé ! L'avenir est aux armes à feu. Je rêve d'un fusil à plusieurs coups !

- Rêve donc, boucanier ! En attendant, le sabre et la hache ont encore de beaux jours devant eux ! lança Bois-Brûlé en sortant sur le pont.

Un coup d'oeil circulaire lui permit de voir que le rangement d'après combat était presque terminé. Deux matelots estropaient de nouvelles poulies aux drisses de brigantine. Le pavois arraché par l'abordage était en train d'être sommairement rebouché par le charpentier qui jurait :

- Où est ce Nicolas de malheur ? Jamais là quand on a besoin de lui !

- Il est mort, lui jeta Bout-Dehors.

Le marteau resta en suspens un instant...