La crise financière et la fin de l'Ancien Régime : chronique d'un désastre évitable
Jean-Pierre Patat
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa crise financière et la fin de l'Ancien Régime « Point de banqueroute, point d'augmentation d'impôts, point d'emprunts, des économies », tels étaient les engagements de Turgot, lorsque Louis XVI, qui venait d'accéder au trône, lui confia la responsabilité des finances de la France. Treize ans après, la dette publique avait doublé, son service occupait les deux tiers des recettes de l'État, le déficit du budget avait été multiplié par cinq. Fruit d'une dérive incontrôlée, bien plus que des dépenses occasionnées par la guerre d'Amérique, cette situation aurait pourtant été gérable, si certaines réformes avaient été menées à bien. Mais la faiblesse d'un pouvoir incapable de vaincre les crispations sur les privilèges et les avantages acquis ainsi que le délitement des esprits et de l'éthique des grands du royaume allaient transformer une situation grave en crise de régime. Dans ce contexte, les États généraux convoqués en 1789 pour des motifs financiers allaient très vite délaisser les questions techniques et s'ériger en assemblée politique. La Révolution était en marche. |
RésuméFruit d'une dérive incontrôlée bien plus que des dépenses occasionnées par la guerre d'Amérique, la crise financière de la fin de l'Ancien Régime aurait été gérable si certaines réformes avaient été menées à bien. Mais la faiblesse du pouvoir, incapable de vaincre les crispations sur les privilèges, allait transformer une situation grave en crise de régime. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 janvier 2015
Rayon
Histoire de France
Contributeur(s) Jean-Claude Trichet
(Préfacier) EAN
9782758701279
Nombre de pages
262
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
14.0
cm x
2.0
cm
Poids
338
g
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