Mystifications au XIXe siècle : un homme de lettres non recommandées
Jean-Jacques Lefrère , Jean-Paul Goujon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa mystification a souvent mauvaise réputation. On la juge d'un goût déplorable, pour la réduire à un simple amusement de potache désoeuvré, voire à l'oeuvre d'un maniaque prenant plaisir à persécuter ses amis ou ses semblables. Au pire, ce n'est qu'un jeu, mais un jeu qui vient déranger désagréablement l'ordre des choses. Il est dès lors de bon ton de proclamer que « les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures », comme il est entendu que de telles plaisanteries doivent rester inoffensives. Pourtant, ne peut-on se demander si les plus longues ne sont pas précisément les meilleures, et si la mystification, pratiquée d'une certaine manière, n'est pas une sorte d'oeuvre d'art ? Si c'est le cas, Paul Masson, dont on va lire l'histoire, a été un grand artiste. |
RésuméPaul Masson (1849-1896) interrompt sa carrière de magistrat pour se consacrer à sa passion : lancer des mystifications. Il utilise de son mieux la puissance de la presse et de l'opinion publique pour livrer des fausses informations souvent provocatrices contribuant à créer une autre réalité. L'étude tente de reconstituer les faits et gestes du personnage et d'analyser sa stratégie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
10 septembre 2012
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782355480683
Nombre de pages
515
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
18.0
cm x
cm
Poids
600
g
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À propos de l'auteurJean-Jacques Lefrère a occupé une place particulière dans le monde littéraire. Il 'avait pas choisi les lettres mais la médecine et était professeur en hématologie, mais il est devenu un historien reconnu de la poésie, de Rimbaud dont il a authentifié une photo inconnue, à Jules Laforgue. Entre la médecine et la littérature, il a laissé une |