Amours de Constance et autres

Ce que dit l'éditeur

C'est le problème du conflit entre l'amour et l'appartenance qu'évoque ici Edmond Reboul, non en se référant au contexte actuel, mais en situant ses héros et l'action à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Dans un microcosme socioprofessionnel qui s'insère dans la nouvelle République fédérale allemande, les occupants sont confrontés aux occupés et il peut en résulter des relations qui s'établissent avec plus ou moins de bonheur. Ainsi commence une aventure à la fois merveilleuse et inquiétante entre Axel Nöhlit, jeune maître auxiliaire, fils de résistant déporté, victime des nazis. On peut imaginer la suite ou plutôt les suites car l'auteur s'est bien gardé de conter une histoire linéaire.

Le romancier joue ici avec le temps et utilise toutes les ressources de l'écriture pour faire en sorte de télescoper les épisodes en comprimant le temps: en quelques quarts d'heure, durée de la lecture, toute l'histoire étalée dans la chronologie est reconstituée en temps réel. Pour se résoudre in extremis dans le présent, et répondre aux questions en suspens depuis les premières lignes. Techniquement, une gageure et une réussite.