Pourquoi nous n'aimons pas la démocratie
Myriam Revault d'Allonnes
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurOn se souvient de la formule de Churchill : «La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres.» À l'évidence, nous n'«aimons» pas la démocratie. Et pourtant nous sommes tous démocrates... Étrange procès en désamour que celui-là, dont la virulence égale l'ancienneté : toute petite déjà, à Athènes, la démocratie ne manquait pas de détracteurs... Myriam Revault d'Allonnes s'interroge, non pas sur les critiques ou les sarcasmes dont la démocratie est l'objet, mais sur la nature de l'expérience démocratique, travaillée par l'incertitude, le conflit, l'inachèvement, inextricablement liée à ce qui s'oppose à elle et la menace. Comment l'homme démocratique, confronté à cette existence toujours problématique, ne serait-il pas en proie à l'insatisfaction et à la déception permanentes ? Cependant, si nous n'«aimons» pas la démocratie, pouvons-nous ne pas la vouloir ? Car c'est bien l'expérience démocratique qui fait de nous des sujets éthiques et politiques, des citoyens qui ne veulent pas être ainsi gouvernés : «pas comme ça, pas pour ça, pas par eux». |
RésuméLa philosophe explore les conditions du renouvellement démocratique en interrogeant le désamour dont la démocratie fait l'objet, à travers une lecture inspirée de C. Lefort et M. Foucault : la démocratie, en remettant systématiquement en jeu la gestion du pouvoir, crée de l'incertitude, ce qui nécessite l'adaptation permanente des idéaux collectifs. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
11 février 2010
Collection(s)
Débats
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782020986687
Nombre de pages
145
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.4
cm
Poids
156
g
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