La révolution par l'Etat : une nouvelle classe dirigeante en Amérique latine
Louis Mercier Vega
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Être gouverné, disait Proudhon, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu. » Dans cette oeuvre stimulante, iconoclaste, écrite juste avant son suicide en novembre 1977, Louis Mercier-Vega défend l'idée que, sous le nom de révolution, s'est mis en place durablement, en Amérique latine, une nouvelle forme de domination, la domination d'une classe techno-bureaucratique qui, mobilisant et manipulant les ouvriers et les paysans, s'est emparée du pouvoir d'État et a fait main basse sur les affaires économiques. Désormais, l'État n'est plus « un État arbitre, mais un État moteur. Un État propriétaire et entrepreneur » - un État possiblement despotique sous couvert de révolution. |
RésuméPublié en 1978, cet essai met en garde contre le danger d'une dérive despotique de l'Etat. Il montre, à travers l'exemple de l'Amérique latine des années 1970, comment un Etat peut tromper le peuple en faisant main basse sur l'économie et la bureaucratie, devenant ainsi un Etat propriétaire et entrepreneur et non un Etat arbitre. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 février 2015
Collection(s)
Petite bibliothèque Payot
Rayon
Poche
Contributeur(s) Jean-Pierre Lavaud
(Préfacier) EAN
9782228912044
Nombre de pages
268
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
1.7
cm
Poids
165
g
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