Le dernier procès de Kafka : le sionisme et l'héritage de la diaspora
Benjamin Balint
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe dernier procès de Kafka Au moment de mourir, en 1924, Kafka demande à son ami Max Brod - qui refusera - de brûler son journal, ses lettres, ses romans inachevés, etc. Quand, en 1968, Max Brod meurt à son tour à Tel-Aviv, Kafka est reconnu comme un des plus grands écrivains du siècle et son héritage devient un enjeu passionné. Les procès vont réveiller « l'éternel débat sur l'ambivalence de Kafka envers le judaïsme et le projet d'établissement d'un État juif, tout comme sur l'ambivalence d'Israël envers Kafka et la culture de la diaspora ». Selon l'auteur, « l'État juif repose sur une impulsion contradictoire : la nécessité de se purger de l'atavisme de la diaspora, avec l'idée que c'est seulement en Israël - et seulement en hébreu - que l'on peut à nouveau entrer dans l'histoire en tant que Juif ». Ce livre restitue le monde de Kafka de l'entre-deux-guerres. Le sionisme apparaît comme un refuge, face au double risque qui menace le peuple juif : d'un côté, la violence antisémite, de l'autre, la perte d'identité par une lente assimilation. Si Kafka n'a jamais vraiment adhéré au sionisme, il apprend l'hébreu avec passion. N'était-ce pas d'abord un « moyen de renaissance spirituelle » qui donnerait un nouveau sens à l'idée même de nation, grâce à l'amitié entre Juifs et Arabes ? À qui appartient Kafka ? Et, plus généralement, à qui appartient l'héritage de la diaspora ? Kafka lui-même n'avait pas tranché cette question, soulignant qu'il était un Juif écrivant en allemand : « Suis-je un écuyer monté sur deux chevaux ? Malheureusement, je n'ai rien d'un écuyer. Je gis par terre. » |
RésuméA travers l'étude des nombreuses archives de Franz Kafka (1883-1924), que son ami Max Brod n'a pas voulu détruire, l'auteur propose une réflexion sur l'identité juive de l'écrivain pragois. Il décrit le monde de l'auteur au début de l'entre-deux-guerres, quand le sionisme apparaît comme un refuge pour se protéger de la violence antisémite et de la perte d'identité par une lente assimilation. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
9 janvier 2020
Collection(s)
Cahiers libres
Rayon
Histoire littéraire
Contributeur(s) Philippe Pignarre
(Traducteur) EAN
9782348045905
Nombre de pages
319
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.8
cm
Poids
375
g
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