André Robillard, l'art brut pour tuer la misère. L'art brut, selon Jean Dubuffet
Christian Jamet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAndré Robillard, né en 1931 près de Gien, est un des incontournables représentants de l'art brut, notion définie par le peintre, sculpteur et plasticien Jean Dubuffet (1901-1985) qui désignait par là un art spontané, pratiqué par des malades mentaux ou des autodidactes en dehors des circuits culturels. C'est Dubuffet lui-même qui a reconnu André Robillard comme un artiste d'art brut, lorsque le psychiatre Paul Renard lui a présenté un fusil de son patient, confectionné, en mars 1964, à partir d'objets de récupération. André Robillard était alors ouvrier à l'hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais, dans la banlieue d'Orléans, où il avait été soigné. Pour André Robillard, l'art a «tué la misère», selon sa propre expression, puisqu'il lui a permis de surmonter son mal-être et de devenir un homme heureux de créer dans l'enceinte du centre hospitalier qu'il n'a jamais quitté. Ses fusils ont aujourd'hui fait le tour du monde et son activité artistique s'est diversifiée (dessin, musique, théâtre). Plus que l'oeuvre, dispersé dans plusieurs musées et collections particulières, c'est l'homme qui nous est présenté dans cet ouvrage, à travers ses propos et des images de son univers. |
RésuméTranscription d'un entretien de 2012 avec l'artiste. Il ouvre les portes de sa maison-atelier et évoque sa jeunesse, son internement à Fleury-les-Aubrais, sa rencontre avec Dubuffet par l'intermédiaire du psychiatre Paul Renard, le rôle de la création artistique dans sa vie, etc. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782910475529
Nombre de pages
62
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
17.0
cm x
0.5
cm
Poids
200
g
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