De la confrérie des bons Aryens à la nef des fous : pour dire adieu à la droite radicale française
Philippe Baillet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe tocsin blanc La cloche sonnait autrefois le tocsin pour avertir de l'approche d'un ennemi ou prévenir du départ d'un incendie. Le « Tocsin blanc » désigne une collection dans laquelle paraîtront des études dénonçant sans moyen terme et avec un sentiment d'urgence les échecs répétés de la droite radicale ouest-européenne depuis 1945, réfléchissant sur leurs causes et explorant des pistes possibles pour préparer la fondation d'un Ordre militant paneuropéen qui aurait pour tâche première d'incarner, face à la déliquescence de fin de cycle qui n'épargne rien ni personne, une authentique « restauration de l'humain » inspirée par les contenus les plus élevés de l'héritage immémorial des peuples blancs. S'inspirant de textes très lucides d'Adriano Romualdi sur les conditions d'une authentique culture de droite, mais qui mettent aussi l'accent sur le faux « réalisme politique » à courte vue ainsi que sur les liens entre démocratie et atmosphère déliquescente - avec la prolifération de l'« homme fuyant », informe et instable jusque dans les milieux de droite -, l'auteur dresse ici un état des lieux sans concession de la droite radicale française. Il illustre son propos par des exemples empruntés à tout le spectre de celle-ci et démontre qu'elle a cessé d'être un objet d'étude sérieux pour devenir toujours plus une « armée Brancaleone », un monde de romanichels, une faune hétéroclite acceptant et pardonnant en son sein tout le monde et n'importe quoi. Un an après la prestation lamentable de Marine Le Pen lors du débat de second tour de l'élection présidentielle, au lendemain de ce concentré d'amateurisme, d'irresponsabilité et d'impréparation, l'auteur donne un grand coup de pied dans la fourmilière qui n'épargne rien ni personne. Le défilé des Bons Aryens - avec leur mépris de la formation doctrinale, leur ignorance crasse de leur propre patrimoine d'idées, leur confusion de l'esthétique avec l'esthétisme, leur frivolité typiquement « gauloise » , leur absence d'éthique, leurs échecs répétés depuis 1945 - pousse à souhaiter une nouvelle Nuit des longs couteaux. Mais l'auteur nous rappelle avec humour que nous sommes en France et qu'il vaut mieux s'éviter le spectacle risible d'une Soirée des petits canifs... Au moment où nombre de Bons Aryens embarquent à bord de la nef des fous complotistes pour un voyage sans retour vers la mer des Sargasses de la dinguerie totale, cet essai roboratif écrit d'une plume alerte appelle les meilleurs à dire adieu à la droite radicale française, condition sine qua non pour qu'ils puissent enfin vivre « dans la hauteur d'eux-mêmes ». |
RésuméA partir de la présentation des textes d'A. Romualdi (1940-1973) sur la culture de droite, l'auteur, cofondateur de la revue Totalité$, inspirée de la pensée évolienne, fustige la "frivolité", le "réalisme à courte vue" et les échecs répétés des tenants de la droite radicale française, d'Alain de Benoist à Christian Bouchet, de Marine Le Pen à Renaud Camus. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 mai 2018
Rayon
Politique
Contributeur(s) Adriano Romualdi
(Auteur), Philippe Baillet
(Traducteur) EAN
9782913612693
Nombre de pages
200
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
cm
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