Aetius, vainqueur d'Attila : l'épopée du dernier général de la Rome antique - Gilbert Sincyr

Aetius, vainqueur d'Attila : l'épopée du dernier général de la Rome antique

Gilbert Sincyr

Dualpha | septembre 2011
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Ce que dit l'éditeur

Les principales causes de la chute de l'Empire Romain d'Occident sont bien identifiées. Elles se résument à quatre points principaux : La dégradation du Politique en dictature. La disparition du sens civique, sous la démagogie. La perte des repères identitaires, dans le cosmopolitisme. Et enfin le coup de poignard de l'Église, pour un objectif de théocratie universelle.

Cependant, comme l'écrit Ferdinand Lot dans sa «Fin du monde antique», «Le monde romain a vu passer sur le trône, une succession de souverains comme l'histoire n'en a plus guère offert l'équivalent». Parmi ces grands noms, certains nous reviennent en mémoire : Auguste, Aurélien, Dioclétien... Face à eux, apparaissent les empereurs de la décadence : Héliogable, Caligula, Honorius... Mais l'un des plus indignes fut Constantin, le «parrain» du christianisme qui ouvrit le concile de Nicée. Non seulement il va arracher Rome à Rome, pour la transplanter à Byzance, mais son cerveau enfiévré qui lui faisait voir la croix du christ dans le ciel, était aussi celui d'un tueur sanguinaire. Sur une période de quinze ans, le «fils aimé de l'Eglise, celui que Dieu a mis à la tête de son peuple et qui règne grâce à lui» va successivement assassiner : son beau-père Maximin en 310, le fils aîné de Maxence en 312, son gendre Bassianus en 314, son beau-frère Licinius en 325, son neveu Lucinianus en 326, son fils Crispus toujours en 326, et sa seconde femme Fausta encore en 326. Mais il ouvre les portes de l'Empire au christianisme en l'étatisant, et pour cela sera décrit par le chrétien Eusèbe comme «plein d'amour pour l'humanité».

Malgré une pareille décadence, des romains au courage exceptionnel continueront à donner leur vie pour Rome. Parmi eux, Aetius fut le dernier, et l'un des plus grands. Otage des Wisigoths à 16 ans. Otage des Huns à 23 ans. Il devient Général en chef de la Gaule à 29 ans. A partir de là, il va consacrer sa vie à sauver l'Empire malade. Repoussant les invasions barbares, luttant contre les Bagaudes, maîtrisant les expansions wisigothiques, contrariant les ambitions de Constantinople, dénonçant les complots des Chrétiens, il va s'épuiser à la tâche. Sa victoire héroïque sur Attila aux Champs Catalauniques, alors que tous le donnaient vaincu, sera la gloire de trop. Valentinien III, décadent, jaloux et manipulé l'assassinera à 59 ans.

Après Aetius, l'Empire Romain d'Occident s'écroulera, mettant un terme à la plus grandiose civilisation que l'Europe ait connue.

Il était le «Dernier des Romains».

Résumé

Le parcours dans la première moitié du Ve siècle de ce général romain qui se battit contre les Wisigoths et les Huns. Vice-empereur, il gouverna avec Valentinien III, qui, poussé par le clergé chrétien, le fit assassiner et précipita la fin de l'Empire romain d'Occident. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
15 septembre 2011
Collection(s)
Vérités pour l'histoire
Rayon
Histoire ancienne, préhistoire
Contributeur(s)
André Lama (Préfacier)
EAN
9782353741946
Nombre de pages
326 pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 15.0 cm x 2.0 cm
Poids
467 g