Penser la perception

Ce que dit l'éditeur

Parole et image dominent tout terriblement. Après L'Exclusion (2015) et Pas encore une image (2020), Penser la perception, avant Le Dernier mur (à paraître), est le troisième volet du cycle Le Monde encore une fois.

La méthode de pensée est la suivante : confronter textes et entretiens retenus comme témoignages d'artistes et ainsi mettre en regard entre elles toutes les pratiques usuelles. L'entretien opère comme test de sincérité (George Oppen) dans l'expérience de la création. Le témoignage marqué par la langue de chacun et de chacune a valeur de carotte de sondage géologique.

Pas encore une image témoigne de l'intercession permanente de la parole et de l'image : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image.

Comment concevoir une telle densité géodynamique ? Penser la perception tente de localiser et de saisir selon un monde de sensations, donc face à une fébrilité visuelle, la problématique de l'instant. Comment surgit-il, s'arrête-t-il, s'incarne-t-il ?