On m'a pris pour un fou

Ce que dit l'éditeur

Sa mère, Lucie Adam, est aubergiste à Kirrwiller. Son père, François Meyer, instituteur. À 14 ans, Pierre Meyer veut partir en apprentissage. Il sera cuisinier, c'est sa mamama (grand-mère) Julie qui lui en a donné le goût. Mais, à peine sorti de l'adolescence, il devient le témoin des difficultés financières de ses parents. Il veut alors sauver l'honneur et l'entreprise familiale Adam-Meyer à l'heure où les dancings n'ont plus la cote. Les idées audacieuses et visionnaires surgissent. Dans sa famille, dans son village de 500 âmes, on le prend pour un fou quand il organise des soirées à thèmes, exotiques de préférence. Was ech der den doo fér ä schnapsidee in de Kopf gfahre ? Il est en train de bâtir son fabuleux destin. Quand, à 28 ans, il reprend officiellement l'affaire familiale et en fait le fameux Royal Palace, il relève tous les défis. Pierre tient même tête à sa chère mamama, qui n'ose plus aller à la messe après qu'une strip-teaseuse est venue s'effeuiller la veille chez son propre petit-fils !

Il est invité dans les manifestations les plus prestigieuses, comme le Festival International du Cirque de Monte-Carlo... Pour ses spectacles, il dépense sans compter, tout en soulignant avec malice qu'il lui est arrivé de débourser 1 000 ? pour un... string, sachant qu'il y avait dix danseuses sur scène ! Il garde son sang-froid en toutes circonstances, comme le jour où un oligarque russe atterrit en hélico sur le parking du Royal Palace. Après avoir privatisé Le Versailles, le restaurant de 150 couverts, réclamé homard et champagne millésimé, le client et sa compagne opteront finalement pour... une raclette !