Est-ce que tu me vois encore
Israel Pincas
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Aucun lieu n'est plus prégnant que la frontière. Et c'est un mot sur lequel Pincas insiste : « La frontière entre la tristesse et la joie est très mince. » « La frontière de la mémoire s'étend loin et jusqu'au bout de l'espace des gens que nous avons aimés. » Ce qui attire le poème dans le concept de frontière est précisément cette finesse, cette ténuité, cette fugacité aussi qui constituent précisément la moelle du temps, sa substance si peu perceptible, sinon invisible. Et le temps, qui est le moteur et l'écrin de la condition humaine, doit être capturé pour que naisse le chant lyrique. Seul son courant permet à la barque de la poésie de naviguer. « Passent les jours, et passent les semaines... » Sans le sens du temps, la sensibilité à sa matière, le souvenir, comme objet et comme acte, ce « regret du bonheur perdu », cette « mélancolie du départ », pour reprendre les termes de Jankélévitch au sujet de La Cerisaie de Tchekhov, ne saurait être. Et le souvenir est au poète une alma mater, un phare dans la nuit du néant qu'il sonde si bien... »
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RésuméDes poèmes à travers lesquels l'auteur, au seuil de la vieillesse, revisite son passé et dresse un bilan nostalgique de sa vie. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 novembre 2019
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Emmanuel Moses
(Traducteur), Emmanuel Moses
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782916447940
Nombre de pages
56
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
14.0
cm x
0.6
cm
Poids
95
g
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