Thomas Piketty, une critique illusoire du capital
Alain Bihr , Michel Husson
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans le premier chapitre du Capital, Marx caractérise l'économie vulgaire en ces termes : elle « se contente des apparences [...] et se borne à élever pédantesquement en système et à proclamer comme vérités éternelles les illusions dont le bourgeois aime à peupler son monde à lui, le meilleur des mondes possibles ». Et ce tout simplement parce qu'elle ne parvient pas ou renonce même à « pénétrer l'ensemble réel et intime des rapports de production dans la société bourgeoise ». Or, de même qu'il existe ainsi une apologie vulgaire du capitalisme, il en existe une critique non moins illusoire. Même ignorance radicale des rapports capitalistes de production, même fascination exercée par leurs apparences fétichistes (la marchandise, l'argent, la comptabilité nationale et ses instruments statistiques, etc.), même volonté d'en rendre compte en termes de pseudo-lois transhistoriques, même enfermement dans le cadre d'une idéologie sacralisant la propriété privée, la liberté d'entreprendre et l'égalité réduite à sa dimension juridique, qui limite du même coup ses propositions de réforme à des mesures de redistribution des revenus et de la propriété. C'est à démontrer que Thomas Piketty en reste au niveau de cette critique illusoire que cet ouvrage s'emploie, tout en développant en contrepoint les éléments d'une critique radicale. |
RésuméLes auteurs éclairent les causes des inégalités sociales et remettent en cause les idées de l'économiste français, du point de vue historique et économique. Ils estiment que ses propositions de réforme cultivent une ignorance radicale des rapports capitalistes de production. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Date de parution
22 octobre 2020
Collection(s)
Arguments-mouvements
Rayon
Économie
EAN
9782849508473
Nombre de pages
193
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
1.2
cm
Poids
182
g
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