Main basse sur les fromages AOP : comment les multinationales contrôlent nos appellations

Ce que dit l'éditeur

Main basse sur les fromages AOP

Camembert, pont-l'evêque, roquefort, reblochon, cantal, maroilles, époisses, fourme d'Ambert, chavignol, munster... de grands fromages que l'on croyait intouchables.

Par malheur, les deux tiers de nos fromages d'Appellation d'origine protégée (AOP) sont sous la coupe des géants laitiers. Le contrat de confiance est rompu. Dès 1978, Lactalis ouvre le bal, très vite suivi par d'autres industriels. Loin de s'en inquiéter, la France leur donne la clé des terroirs, trahissant ainsi l'esprit même des appellations qu'elle avait créées. Laxisme ? Complicité ?

La domination industrielle, aidée par le dogme agricole en faveur des volumes, a entraîné une baisse de la qualité, une standardisation du goût, une chute de la biodiversité, et la mise en danger de la production traditionnelle et fermière. Des « sous-AOP » envahissent les étals et les linéaires des grandes surfaces.

Fort de cet accablant constat, l'auteur mène l'enquête au coeur des fromages d'appellation d'origine à travers la France et dévoile ce que cache cette mainmise, pour ne pas dire cette usurpation d'une tradition.

Cet ouvrage dit enfin la vérité sur les AOP et guide le consommateur dans ses choix.