Comme disait mon père. Ma mère ne disait rien : calentures 65 & 66 : Os habent, et non loquentur

Jean Lambert-Wild

les Solitaires intempestifs | septembre 2009

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Ce que dit l'éditeur

Comme disait mon père... Le comble de l'élégance, c'est de prévoir les moments où l'on n'en aura plus. Comme disait mon père... Dans ton désert, il n'y aura que le vent pour gémir et que du sable pour l'entendre.

Résumé

Les calentures sont de courtes formes performatives. Quelqu'un prend la parole et lance : Comme disait mon père... Les phrases qu'il cite ensuite sont celles de son père. Au fur et à mesure, le fantôme dudit père prend la parole au centre de la voix du fils. La calenture suivante est à deux voix. Celle du fils qui dit la mère ne disant rien et celle du fils qui tente de s'inscrire pour elle-même. ©Electre 2024