Il est toujours interdit d'interdire
Guy Konopnicki
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurIl est toujours interdit d'interdire 28 février 2020. Le petit monde du cinéma s'est donné rendez-vous pour sa traditionnelle cérémonie des Césars. Mais depuis déjà quelques jours c'est un peloton d'exécution qui se prépare. Douze nominations pour J'accuse, douze balles pour Roman Polonski, quand il reçoit le César du meilleur réalisateur. Qu'importe le talent du cinéaste, ses accusatrices le clouent au pilori pour des faits vieux de plus de quarante ans. Qu'importe la justice ! Polonski est le monstre à abattre. Le symbole de la domination des hommes et de l'argent. Guy Konopnicki, dont l'engagement progressiste n'est plus à prouver, s'insurge contre ces amalgames, contre cette soif de censure. À l'aune des nouvelles exigences, il faudrait brûler Ronsard, Corneille, Hugo et Marguerite Duras, expurger la littérature, les arts et le cinéma. Les portes de nombre de musées devraient être murées. La vindicte médiatisée se substitue à la justice, au mépris des droits de la défense. Au nom de causes, justes ou non, nous nous dirigeons vers une société où l'interdit devient la première règle. Comme si la liberté était, désormais, insupportable. |
RésuméLe journaliste analyse les affaires qui ont secoué le milieu du cinéma suite aux débats suscités par les polémiques mettant en cause R. Polanski et W. Allen. Il dénonce la soif de censure dirigée contre de nombreux écrivains et artistes, classiques comme contemporains, ainsi que le remplacement de la liberté par l'interdit, au nom de causes diverses, justes ou non. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
10 juillet 2020
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782491609023
Nombre de pages
134
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.2
cm
Poids
155
g
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