Flamenco toros y olé : arte, cono !
Jacques Durand , Jacques Maigne
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurBroderies et passerelles fleuries, évocations burlesques ou destins tragiques, à la rencontre de figures mythiques ou tombées dans l'oubli des tribus souvent picaresques qui ont fait et défait les légendes croisées de l'art du flamenco et des toros. On y croise des stars (Morante de la Puebla, Israel Galván, José Tomás ou Camarón de la Isla), des héros anciens (la dynastie Ortega de Cadix, Pastora Imperio, Rafael El Gallo) et pas mal d'exclus parfois pathétiques, tel Gabriel Macandé. Ce récit à deux voix, qui n'a rien d'un pèlerinage, évoque librement quelques éclats communs à ceux du toreo et du flamenco. En creux, ou en fanfare, un désir nécessaire, un fantasme assumé : l'Espagne fantasque et foutraque, cruelle et inspirée. « (...)Arte, coño ! »... Les années quatre-vingt, les voyages en Espagne, jusqu'au bout du grand fleuve andalou, à bord d'une vieille R5. Lui et moi, à l'abordage ! Deux livres à la clé, L'Habit de Lumière et Guadalquivir. Les plus beaux de tous. Jacques, depuis, a tenu son cap sur l'océan des toros. Ulysse aficionado ? Non, Homère, et complice, c'est mieux. Un bout de texte, entre mille, et je revis Pampelune. Boum ! L'encierro vient d'exploser. « Le flot des taureaux grimpe vite. Leurs dos noirs se balancent et battent, au rythme du galop, entourés de chemises blanches qui zigzaguent ou trébuchent, comme une barre sombre, comme un seul coeur ténébreux et menaçant. » Des régiments de boquerones al vinagre piqués ensemble au coin de bars plus ou moins improbables. Des centaines de kilomètres ensemble dans l'Espagne et l'Andalousie des phantasmes et des divagations. Elles ont eu la bienveillance de les légitimer et l'art d'accorder leur réalité à notre imaginaire ; ou vice versa. On en revenait comme trempe et tout imprégnés d'une sorte d'exaltation qu'il fallait, ensuite, faire sécher sur des cordes à linge, des lignes de livre, et dans le tchac tchac des machines à écrire. Jacques Maigne, Caco quoi, pas seulement un compagnon de voyage et d'écriture. Un frère d'armes. |
RésuméEvocation de figures mythiques ou tombées dans l'oubli qui ont fait et défait les légendes croisées de l'art du flamenco et des toros. On y croise Morante de la Puebla, Israel Galvan, José Tomas, la dynastie Ortega de Cadix ou encore Gabriel Macandé. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 avril 2015
Collection(s)
Carnets taurins
Rayon
Spectacle, cinéma
EAN
9782919208302
Nombre de pages
109
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
17.0
cm x
1.1
cm
Poids
280
g
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