Noël Jourda de Vaux : maréchal de France, 1705-1788 : un gentilhomme vellave au service du roi - Jérôme Sagnard

Noël Jourda de Vaux : maréchal de France, 1705-1788 : un gentilhomme vellave au service du roi

Jérôme Sagnard , Claude Latta

Roure | mars 2013
7.60 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
8.00 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

Noël Jourda de Vaux est né le 5 mars 1705 au château de Vaux, paroisse de Saint-Julien-du-Pinet, près de Retournac, dans la Haute-Loire actuelle. Aîné de neuf enfants, il est le fils de Jean-Baptiste Jourda de Vaux, baron de Roche-en-Régnier. La famille Jourda de Vaux est originaire du Gévaudan. C'est une famille bourgeoise d'apothicaires et de marchands qui se hisse aux fonctions de judicature. Le processus classique d'accession à la noblesse se fait ensuite sur deux ou trois générations.

La carrière du maréchal Jourda de Vaux a traversé le XVIIIe siècle. Noble provincial, il n'oublie pas que son rôle est d'abord le service du roi sous ses drapeaux et non le service domestique à Versailles. Il ne sera pas un maréchal de cour. Noël Jourda de Vaux est passé progressivement par tous les grades, rude soldat qui survit à une multitude de batailles, d'engagements et de sièges, et qui n'a pas d'états d'âmes dans la conduite des missions qui lui sont confiées. Sa carrière se déroule uniquement sur les théâtres d'opérations européens : pas de poste dans les «Isles», ni de participation aux opérations au Canada français ou dans la guerre d'Indépendance des États-Unis.

La conquête et la «pacification» de la Corse restent la grande affaire. Le nom de Vaux fut même donné quelque temps à L'Ile-Rousse, ville fondée par Pascal Paoli. L'actualité de ces dernières années donne évidemment de l'intérêt à l'histoire de cette conquête. Face à la réalité de la Corse, il appliqua d'abord la loi des armes. Il bat Pascal Paoli à Ponte-Nuovo. Sur le pont où se déroula la bataille, est hissé aujourd'hui, le 8 mai de chaque année, le drapeau à tête de maure des nationalistes corses.

Carrière trop longue : 65 ans de services ! Pour les maréchaux de France, il n'y a pas de retraite. En 1788, la nécessité du maintien de l'ordre le fait désigner pour rétablir l'ordre à Grenoble. Mais il a quatre-vingt-trois ans et ces désordres des temps nouveaux le dépassent. Il ne peut empêcher de se tenir l'assemblée qui annonce la Révolution. Il meurt en service le 12 septembre 1788 à Grenoble en même temps que l'Ancien Régime qu'il avait si longtemps servi !

Il nous a paru intéressant de retracer la carrière d'un officier général originaire du Velay et aussi un peu du Forez. Jourda de Vaux passa d'ailleurs les dernières années de sa vie au château de Paulat, près de Firminy dans la Loire.

Au delà de l'histoire locale Jérôme Sagnard et Claude Latta ont voulu répondre à quelques questions : qu'est-ce qu'un officier de l'armée royale ? Issu de la noblesse de province, quelle carrière peut-il espérer ? Pourquoi cette dernière a-t-elle été aussi longue ? Quelle a été son attitude dans certaines des circonstances exceptionnelles qu'il a traversées, comme la campagne de Corse ou la fronde des parlementaires de Grenoble qui annonce la Révolution française ?

Résumé

Le parcours de cet officier général originaire du Velay au service du royaume de France, qui a participé à plusieurs opérations d'envergure européenne, notamment la guerre de succession d'Autriche. Il est nommé chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et fut aussi gouverneur de Corse. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
23 mars 2013
Rayon
Histoire de France
EAN
9782919762156
Nombre de pages
31 pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0 cm x 17.0 cm x 0.3 cm
Poids
250 g